
La semaine dernière nous randonnions dans la campagne de Fayl-Billot. Aujourd’hui trente marcheurs sont de retour sur ce même territoire, mais dans la forêt.
Le soleil revenu nous met du baume au cœur et ravive notre envie de marcher. Grisés par la clarté du ciel, motivés par fraîcheur de la bise et attirés par l’ambiance forestière qui se dégage autour de nous, on se sent pousser des ailes.
La forêt de Fayl-Billot d’une contenance de 934 ha attenante à la Forêt Domaniale de Bussières (1154 ha), et la forêt du SIGF de Champsevraine (771 ha), représente globalement un véritable poumon vert dans un triangle compris entre Fayl-Billot, Bussières-les-Belmonts et Corgirnon. Notre circuit de marche s’étend sur une portion de ce grand ensemble boisé.
Ici, l’appellation « Les Plains Bois » porte bien son nom. Noyés dans l’immensité forestière, nous ne la quitterons jamais du départ jusqu’à l’arrivée. Le « Chemin Piquant » nous conduit au ruisseau du Fayl. Le majestueux « Chêne à la Vierge », bicentenaire, borde le chemin. Il porte à bonne hauteur sur son tronc, un présentoir de la Vierge Immaculée où Miraculeuse. L’endroit semble idéal pour faire notre pose médiane sous la protection de la madone.
L’imperméabilité du sol a permis la création en aval de la forêt, d’un ensemble de quatre d’étangs artificiels aménagés pour la pêche de loisir. La ceinture végétale qui l’entoure donne à cet ensemble un agréable aspect sauvage. La propriété privée couvre neuf hectares. Elle nous a été gracieusement ouverte par le jardinier du parc. En parcourant le sentier qui cerne les étangs, les eaux calmes et partiellement gelées nous réservent des belles images sur le miroir liquide. On adore se promener dans ce paysage tranquille, varié, insolite, où la végétation s’harmonise si bien avec les reflets d’un soleil qui décline et descend lentement vers l’eau immobile.
L’ancienne papeterie, dans le vallon de l’étang Maillard, six kilomètres après le départ jalonne notre parcours. Elle précède l’interminable montée de la route forestière du Trésor, Dans la côte, il faut puiser dans les réserves pour garder un bon rythme. Au sommet il n’y a pas de trésor caché à chercher. Toutefois un arrêt bien venu s’impose pour ressouder le groupe étiré.
Le circuit comportait essentiellement des chemins forestiers en bon état. En cette période de l’année les exploitations forestières en cours engendrent quelques désagréments sur les terrains naturels argilo-limoneux, imprégnés d’humidité. En saison hivernale, nous ne pouvons pas éviter ces quelques difficultés locales imprévisibles.
A P


























































PHOTOS ALAIN P, NOËL ET PHILMAN