De mémoire de randonneur, il y a bien longtemps que nous n’avions pas ramené à la maison des godillots aussi sales. C’est que 56 chaussures à nettoyer, ça prend du temps !
La bonne nouvelle, c’est que nous avons été relativement épargnés malgré les averses annoncées. Le ciel, d’une noirceur effrayante, laisse présager d’importantes précipitations. Comme notre moral est lui, resté au beau fixe, il n’y a aucune raison pour que nous ne profitions pas de notre sortie.
Autant le parcours exclusivement forestier d’une douzaine de kilomètres est habituellement très agréable par terrain sec, autant aujourd’hui, il a fallu faire preuve d’une grande vigilance pour trouver l’équilibre et ne pas glisser. Les tensions sont palpables, nous n’osons pas allonger nos pas un peu crispés. Nous sommes obligés de marcher à la queue leu leu, le passage à emprunter étant étroit. Nous parcourons le bois du Vernon Fays, le bois Richier, le bois du Chênois en contrebas duquel s’écoule le Rognon. Puis, c’est le ruisseau du Véchet que nous surplombons, alimentant l’étang du Vau.
Les températures presque printanières de ces derniers jours ont favorisé la pousse des jonquilles, et nous sommes surpris de marcher à côté de parterres en boutons qui ne demandent qu’à jaunir. Le rafraîchissement annoncé nous rappelle que nous ne sommes qu’en février, et va calmer la montée précoce de sève.
Après ce grand bol d’air, somme toute fort apprécié de tous, nous pouvons fêter Ste Véronique, patronne des lingères et des photographes. Merci à nos deux Véro pour nous avoir offert une petite collation faite maison.
La semaine prochaine, rendez-vous devant l’église de Voisines
FW