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Rendez-vous est pris à Vitry-les-Nogent devant l’église Saint-Vallier. Le bel édifice fraîchement restauré ne passe pas inaperçu au milieu du village. Il a suscité la curiosité des marcheurs.

Reconstruite au milieu du 19em siècle l’église présentait des problèmes de stabilité depuis 1860 lorsque des lézardes furent constatées dans le bâtiment. En 1994 une partie d’un mur s’éboule dans le cimetière laissant apparaître l’intérieur du bâtiment. A cette date, l’église menacée est fermée au public. Afin de pérenniser le bâtiment remarquable, des travaux sur le gros œuvre, la toiture, les menuiseries ainsi que les vitraux ont été réalisés en 2016 et 2017. Les 20 longues années de fermeture avaient laissé l’humidité causer d’autres dégâts. En 2018, pour réparer ces dégradations intérieures, la municipalité a lancé un appel aux villageois. Au chevet de leur église, certains s’installèrent sur ou sous l’échafaudage pour faire les joints de pierre, d’autres s’affairèrent à réparer les bancs et les derniers procédèrent à un grand nettoyage. Un vrai travail d’équipe !

Nous prenons la direction de Poinson-les Nogent bâti à flanc de coteau. Les maisons s’étagent en escaliers à travers ses petites rues parées de nombreuses fontaines.Un site pittoresque s’y dégage avec la Traire en fond de vallée. Poinson-les-Nogent est le terre natale de Nicolas-Pierre Pelletier consacré meilleur ciselier de France à l’exposition universelle de 1900. Il a donné son nom à l’espace Pelletier, musée célèbre d’art international reconnu de la coutellerie de Nogent,
Sur le plateau à la sortie du village, nous traversons le parc éolien situé sur trois communes : Dampierre, Vityry-les-Nogent et Poinson-les-Nogent. L’autorisation d’exploiter la centrale éolienne du Haut de Conge a été délivrée par un arrêté préfectoral en date du 14 avril 2010. Nous passons en revue les 14 machines d’une capacité de 12 MW.
Après avoir quitté les champs nous poursuivons notre périple en forêt. A quelques encablures de l’arrivée, d’immenses tas de pierres jalonnent le chemin forestier. Il s’agirait de vestiges datant de l’époque gauloise.
Mis à part la montée et la descente du plateau qui culmine à 462 mètres d’altitude, le circuit ne présentait pas de difficulté majeure. En moins de deux heures les vingt marcheurs nordiques ont avalé les dix kilomètres comme une bouchée de pain.
Alain, coach du jour nous a fait un bon rappel des pratiques d’échauffement et d’étirement. La pluie annoncée nous a épargné et c’est sous une météo très agréable que la marche s’est déroulée.
Les participants ont partagé un agréable moment et apprécié la bonne ambiance qui a régné au sein du groupe tout au long du chemin.

AP